LA RÉVOLUTION CULTURELLE, EN MARCHE FORCÉE
AU SEIN DE LA DRH DES MINISTÈRES SOCIAUX !
Nouvel épisode dans la réorganisation de la DRH des ministères sociaux : la fusion de SDGAP et du pôle de transformation numérique avec intervention d’un nième cabinet de consultant, Euro group dans ce cas.
Le nouveau service de la transformation numérique et de la gestion de proximité (STNGP) devrait conduire, selon ses promoteurs, à une amélioration de la qualité de vie au travail de la direction et de l’augmentation de la satisfaction des clients, « un service où il fait bon vivre en travaillant ». À voir !
Marque supplémentaire de l’évolution d’une DRH ministérielle vers le rôle de prestataire de service des agents : la digitalisation et la numérisation des actes de gestion des agents de nos ministères conduisent à ce que l’agent gère lui-même une partie de son dossier administratif (changement d’adresse, changement de la situation personnelle, rajout de documents manquants). Les BRHAG sont surchargés de travail, ils ne peuvent pas tout gérer et récupérer certaines tâches pour « soulager » les gestionnaires (congés ordinaires, congés maladie, congés bonifiés, changement d’adresse, tableaux d’avancement et listes d’aptitudes…).
La menace de suppressions d’emploi au sein de la DRH ministérielle à moyen terme est bien réelle.
Cela vient après le transfert d’une partie des personnels de SDGAP vers le ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports, une réorganisation de SDGAP, l’alignement de la DRH sur la transformation de la fonction juridique des ministères sociaux (réorganisation de la DAJ) et quoi encore après ?
Cela fait beaucoup pour arriver à boucler la copie avant 2022 ! Mais les agents de la DRH commencent à ne plus pouvoir supporter ces réorganisations à la chaine, sans diminution des objectifs de travail et avec des moyens en diminution et de plus en situation de pandémie.
La CGT constate que cette réorganisation s’opère dans un champ de ruines administratif de l’administration centrale des ministères sociaux en général et de la DRH en particulier. Elle est un emplâtre consistant à transférer la charge de la gestion RH vers les clients. Euh excusez-nous, vers les agents !! La CGT ne peut que dénoncer cette destruction du service public.
La CGT est et sera toujours vigilante sur l’impact concret de « la méthode douce » annoncée comme vecteur de la réforme sur la situation individuelle des agents.
N’hésitez pas ! prenez contact avec la CGT !