Depuis l’annonce brutale des déménagements et la communication du secrétaire général des ministères sociaux, les informations ont été rares. L’administration se sent désormais autorisée à passer en force. C’est pourquoi il faut réagir vite !
Les élu.e.s. CGT et CFDT du CHSCT ont d’ailleurs dû forcer l’administration à inscrire ce point à l’ordre du jour au dernier CHSCT. Sans que cela ne donne lieu à une explication plausible de l’administration sur les conséquences concrètes de la réduction des surfaces de 10 000 m2 après déménagement.
Les directeurs mettant souvent en avant leur propre manque d’information, notamment sur l’arbitrage rendu par le secrétaire général des ministères sociaux sur le nombre de m2 attribués à leur direction pour esquiver le dialogue avec les membres des CLC et leurs propres agents.
D’autres commencent à demander les raisons de la réfaction surfacique dont est victime leur direction. La CGT les avait prévenus.
Parce que l’opacité est érigée en méthode dans la négociation collective, l’intersyndicale CGT, CFDT, FO et UNSA a décidé de boycotter jusqu’à nouvel ordre l’ensemble des instances représentatives des personnels.
A ce jour, seuls les agents de la DARES ont obtenu officiellement des informations plus complètes concernant leur situation future. Pour toutes les autres directions, c’est à notre connaissance silence radio. Pourquoi ? Les autres agents n’ont pas le droit d’avoir ces informations ? Nous attendons les plans d’aménagement des locaux non seulement pour les directions qui déménagent mais aussi pour les directions qui restent sur le site DUQUESNE.
Nous ne pouvons donc parler que de ce qui a été proposé à la DARES : pour le moment, nombreux sont les points inacceptables !
Comme l’avait anticipé la CGT, le passage de trois à deux sites (TODS et Duquesne) conduit à une réduction de 10 000 m² de la surface allouée aux ministères, et par conséquent la réduction de la surface disponible par agent.
Comme l’avait anticipé la CGT, une diminution moyenne de 22 % de la surface par agent est prévue, tandis que les bureaux de 1 ou 2 personnes disparaissent quasiment au profit de bureaux allant jusqu’à 21 agents… Qui ose encore soutenir que les « open Space » ne sont pas une solution envisagée par l’administration pour ses agents ?
Comme l’avait anticipé la CGT, les salles de réunion sont sacrifiées au cours de cette densification, les directions sont éclatées sur plusieurs étages, fragilisant les collectifs de travail, tandis que les personnels non-permanents sont tout simplement relégués aux sous-sols !
La CGT veut agir concrètement d’abord pour que tous les agentes et agents des centrales des ministères sociaux soient fixés sur l’organisation de leurs postes de travail.
La CGT organisera au début du mois de juin une rencontre inter-CLC ouverte à d’autres agents de chaque direction souhaitant s’exprimer sur les déménagements.
La CGT s’appuiera sur les premiers résultats des enquêtes menées actuellement dans certaines directions sur les attentes des agentes et agents.
La CGT demande qu’une délégation issue de cette inter-CLC, incluant des agents non membres de ces commissions, soit reçue par le secrétaire général des ministères sociaux avant la fin du mois de juin.
Les cabinets des nouveaux ministres chargés des affaires sociales seront informés de l’impact de la méthode choisie par le secrétaire général des ministères sociaux pour mener cette affaire et sur le climat social dont ils vont hériter.
Signé : les élus CGT au CHSCT-AC.