Déménagements, réorganisation…

La casse du service public continue dans les ministères sociaux…


Le contenu inquiétant de la lettre des ministres de la santé et de la prévention et des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées du 8 novembre justifie que la CGT vous livre son point de vue sur la forme comme sur le fond des enjeux d’une telle décision.

Le secrétaire général des ministères sociaux n’a que le mot de dialogue social à la bouche dont il se fait le héraut, pourtant les élus au CTM du 8 novembre ont été informés en séance des annonces des ministres au détour d’un propos sur le déménagement. Cette importante décision aurai dû être traitée par un point unique à l’ordre du jour. La CGT s’inquiète du dialogue à venir.

Dès l’annonce des déménagements, la CGT avait mis en garde les agents contre des réorganisations possibles de  directions et de services. Cependant notre organisation syndicale avait manifestement sous-évalué le cynisme de ministres qui se moquent de la dégradation des conditions de travail de leurs agents en assumant les déménagements et en annonçant un réorganisation de grande ampleur des centrales des ministères sociaux « côté santé/ solidarités ».

Cette annonce est préoccupante pour les agents et les organisations syndicales qui ont été mis devant le fait accompli pour la deuxième fois. Ni le principe, ni les modalités de cette réorganisation n’ ont été discutés préalablement avec les organisations syndicales.

C’est très préoccupant pour les agents des centrales des ministères sociaux, puisque les ministres et leur entourage ont sans doute estimé que, malgré les mobilisations des agents soutenus par la CGT que la pilule du déménagement avait été digérée par le plus grand nombre sans trop de dommages. Que cela les autorisait donc de procéder à la deuxième étape d’un plan déjà dans les cartons avant les élections présidentielles.

La CGT sa it ce que veut dire « réorganisations », « restructurations », des suppressions de postes, le transfert des agents vers d’autres directions, le changement des missions, l’adaptation sans cesse à des organisations de travail, la dégradation des conditions de travail, l’anticipation des départs en retraite par lassitude… .

L’examen du budget 2023 prévoit la création d’une trentaine de postes côté santé pour le réarmement des services. La CGT sait aussi par expérience que les  promesses des ministres actuels concernant le maintien des effectifs seront balayées par leurs successeurs confrontés à l’augmentation du déficit public.

On notera que les ministres ont annoncé unilatéralement le· principe de la réorganisation, en cela ils sont les bons élèves d’une « réforme Macron n qui vise à privatiser le service public.

Il est temps de réagir !

Lors des élections professionnelles de décembre 2022, vous avez l’occasion de donner à la CGT un mandat clair et massif pour dire non à de nouvelles réorganisations qui toucheront de manière directe ou indirecte tous les agents et agentes.

 

 

 


 

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