Financements de l’action sociale

Baisse drastique des financements de l’action sociale des ministères sociaux en 2021 !

Le rapport social unique 2021 des ministères sociaux ne paraitra qu’au deuxième trimestre 2023 au mépris du délai prévu par l’article 6 du décret de 2020. Nous devrions être en train de discuter du rapport social unique 2022 !

A partir du « document de travail » diffusé aux organisations syndicales pour 2021, la CGT vous alerte sur une baisse drastique des crédits d’action sociale.

Alors que le niveau de la hausse des prix n’a jamais été aussi important depuis plus de trente ans (selon la publication du 31 mars 2023 de l’INSEE, l’inflation est de 6,6% en moyenne depuis 1 an, et de 15,8 % sur l’alimentation). Les dépenses d’action sociale ont été divisées par deux en l’espace de 2 ans !

De 2019 à 2021, les ministères sociaux ont économisé globalement plus de 7 millions d’euros sur le dos de leurs agent.es. (5 sur le dos des agents du ministère Santé et 2 sur le dos de ceux du ministère Travail).

L’administration fait des économies sur la restauration : du fait des confinements et du télétravail, le ministère a économisé 2 millions d’euros en 2020 et 3,3 millions en 2021, tout en refusant d’accorder une subvention de restauration au bénéfice des agents en télétravail, proposition de la CGT.

L’administration fait des économies sur le dos des associations.

L’administration fait des économies sur les aides financières individuelles.

La CGT demande des comptes

Vous pouvez vérifier vous-même :  

En moyenne, c’est 600 euros que les ministères sociaux doivent rendre aux agent.e.s des administrations centrales et des services déconcentrés.

La CGT a des idées pour redonner cet argent aux agents :
  • Augmentation de la subvention de l’employeur public pour la restauration collective pour les bas revenus et les contractuels
  • Augmentation du forfait télétravail d’un montant de la subvention pour accès au service de restauration
  • Puisque le Président de la République veut nous faire travailler plus longtemps, participation de l’employeur public à l’acquisition d’une mutuelle complémentaire sur le « volet prévoyance » (risques liés au décès, à la dépendance, à l’invalidité et à l’incapacité). Dans les ministères sociaux, à peine plus d’un tiers des agents a les moyens d’accéder à ce volet qui constitue un élément important de la protection sociale.

 

 

 


 

Imprimer cet article Télécharger cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *