La CGT s’associe pleinement au mouvement social déclenché par FO sur l’ensemble des INJ.
Grève et manifestation du 25 janvier à Paris pour la défense de l’enseignement spécialisé et adapté
Nous avons été invités, le 21 novembre 2023, en tant qu’organisation représentative dans les instances ministérielles par le directeur de cabinet de la ministre chargée des personnes en situation de handicap. Nous n’avons rien appris. Nous avons signalé la pénurie des crédits d’Etat pour les INJ pour 2024 et notre incompréhension sur le fait de parler de perspectives sans moyens supplémentaires.
Nous n’avons rien n’appris sur le devenir des INJ, alors que des annonces ont été faites sur des changements importants sur l’affectation des personnels sans visibilité et sans concertation, notamment celui du rattachement des enseignants au ministère de l’Education Nationale. D’autres projets circulent comme le rattachement aux ARS et la médico-socialisation des INJ.
Nous continuons à soutenir l’idée que les INJ sont avant tout des établissements d’éducation qui doivent être financés par l’État et recruter des personnels sous régime statutaire ou en CDI. Nous voulons que soit respecté le projet des familles de voir leurs enfants accompagnés dans un établissement où ceux-ci peuvent trouver une réponse adaptée à leurs besoins. Cela n’empêche pas un financement plus important par des crédits d’assurance maladie.
LA CGT a des propositions concrètes à faire sur le sujet.
Nous avons demandé aussi des mesures immédiates de revalorisations de salaires. Nous avons demandé que le nouveau régime indemnitaire qui sera mis en place dans les ministères sociaux puisse aussi s’appliquer dans les INJ et que soit relancée une réflexion sur le régime indemnitaire des corps non éligibles au Rifseep.
Nous avons demandé de connaitre le régime indemnitaire des agents contractuels des INJ pour que cela ne soit pas à la « tête du client ». Nous demandons un cadre d’emploi unique pour les contractuels des INJ.
Nous nous battons actuellement contre la précarisation des personnels de surveillance qui est incompatible avec la garantie d’un accueil de qualité. Leur rémunération au niveau du SMIC n’atteint même pas le minimum de traitement dans la fonction publique.
La CGT a, là aussi, des propositions à faire sur le sujet.
Nous avons demandé au secrétaire général des ministères sociaux qui assurent la tutelle des INJ de porter une attention spéciale à la gestion des ressources humaines dans les INJ. Nous avons demandé que l’ensemble de ces questions soient traitées dans un comité social d’administration (CSA ministériel) concernant l’évolution statutaire des personnels des INJ.
Nous ne pensons pas qu’un projet comme celui des INJ se fasse « sans grain à moudre ».
Rien ne se fera sans une concertation avec tous les personnels des INJ,
personnels d’éducation, personnels administratifs, agents contractuels, personnels techniques !