Des mesures d’économie sur le dos des agent.es publics !
Après la réforme des retraites, les gouvernements se succèdent avec l’idée de supprimer le service public par asphyxie lente !
Outre la poursuite du gel de la valeur du point d’indice, la suppression de la Gipa, les attaques portées contre le Statut général des fonctionnaires, voilà que ce Gouvernement porte de nouvelles attaques à leur encontre avec un passage d’un jour à trois jours de carence en cas de congé maladie, la rémunération durant les trois premiers mois du congé maladie passerait de 100 à 90%. Il faut y ajouter la suppression envisagée d’au moins 1 jour férié.
Il faut y ajouter l’absence de mesure générale de revalorisation des primes notamment pour nos collègues des catégories C et d’avoir le culot de revaloriser des agents publics payés au minimum de traitement de la fonction publique d’une prime de… 6 centimes d’€ mensuelle en raison de l’augmentation du SMIC.
Il faut y ajouter le report probable du financement par l’État de la complémentaire santé pour ne pas à avoir à financer 50% la cotisation de base dès 2025. Par cette mesure, le Gouvernement revient déjà sur l’Accord signé avec les organisations syndicales en 2024 visant à augmenter un peu la rémunération en congé de longue maladie et de longue durée.
Il faut y rajouter un baisse de 15% des crédits d’action sociale des ministères, c’est-à-dire moins de proposition de logements, moins de chèques vacances notamment pour les enfants en situation de handicap, aux crèches, pas d’augmentation de la subvention de la restauration.
Il faut y ajouter la non revalorisation du forfait télétravail alors que les prix de l’énergie ne baisseront pas.
Il faut aussi ajouter des déremboursement de la sécurité sociale que les agents publics auront aussi à supporter.
Il faut y ajouter aussi la suppression de postes, des listes de non titularisation de fonctionnaire plus dense que jamais – c’est du jamais vu – , le non remplacement des départs à la retraite, le renforcement de la précarisation de nos collègues contractuels.
Et d’autres surprises qui vont venir au fur et à mesure de la discussion budgétaire…
pourquoi ne pas ressortir la fin du tabou du licenciement du fonctionnaire au nom du projet efficacité de la fonction publique ?
Alors préparons-nous ensemble à s’opposer à ces mesures iniques.
Guillaume Kasbarian, ministre en charge de la liquidation de la Fonction publique et de ses agent.es !?
Guillaume Kasbarian avait signifié à la CGT Fonction publique qu’il considérait nécessaire de ne procéder à aucune augmentation des impôts et des cotisations sociales et de baisser de manière conséquente la dépense publique.
Serviteur zélé de l’austérité budgétaire, nul doute que Guillaume Kasbarian participe pleinement au choc budgétaire infligé aux opérateurs de l’État, aux administrations, aux ministères, aux collectivités, aux hôpitaux, aux établissements du secteur médico-social, notamment.
Les citoyen·nes et les usager·ères des services publics paieront un lourd tribut au titre de ces coupes budgétaires si elles devenaient effectives.
En marche, Guillaume Kasbarian veut aussi casser et dégrader toujours plus les droits, les conditions de vie et de travail des agent·es public·ques.
Outre la poursuite du gel de la valeur du point d’indice, la suppression de la Gipa, les attaques portées contre le Statut général des fonctionnaires, voilà que ce dernier porte de nouvelles attaques à l’encontre de leurs droits sociaux avec, entre autres, un passage de un à trois jours de carence, le maintien de la rémunération durant les trois premiers mois du congé maladie passerait par ailleurs de 100 % à 90%.
Quelques semaines après sa nomination, Guillaume Kasbarian se veut le ministre de la liquidation de la Fonction publique et de ses agent·es !
À l’image du déni de démocratie et des coups de force d’Emmanuel Macron, Guillaume Kasbarian n’aura pas pris la peine de rencontrer les organisations syndicales sur les annonces en question confirmant ainsi le piétinement de la démocratie sociale dans la Fonction publique.
Il est urgent de l’arrêter et d’imposer d’autres choix par la mobilisation unitaire des agent·es public·ques, fonctionnaires et non titulaires, actif·ves et retraité·es. C’est dans ce sens que la CGT Fonction publique entend agir dans les jours et les semaines qui viennent.
La CGT Fonction publique apporte son soutien plein et entier à la mobilisation unitaire des personnels de la santé et du secteur médico-social du 29 octobre prochain.
Montreuil, le 28 octobre 2024