Le monde merveilleux de la DNUM…

Du rêve à la réalité.

La DNum (Direction du numérique) dévoile sa véritable nature. Après des mois de réunions et de concertations, on nous a vendu l’idée d’un monde merveilleux, une vitrine de l’administration et un régime de faveur. Cependant, la réalité s’est dévoilée avec l’annonce de l’open-space généralisé à tous les étages.

Récemment, un plan a été diffusé, prévoyant 3 plateaux de 40 postes. Les agents se posent des questions légitimes : Quelle version de ce plan sera finalement adoptée ?

Les inquiétudes sont vives quant aux conditions de travail dans ces espaces, avec la crainte de dégradations. La direction demande des nouvelles propositions avec la suppression d’un maximum de cloisons pour le 6 décembre.

On nous oppose que les cloisons impliquent des coûts de fabrication, d’installation, et à terme de démontage. On nous promet un mobilier superbe qui améliorera nos conditions de travail face aux nuisances sonores, mais cela nécessite l’abattage des cloisons. Pourquoi ne pas installer ce mobilier dans les espaces de travail de TODS pour nous prouver de son efficacité ?

Les agents de TODS méritent également des conditions optimales.

Le rapport AEPACT de l’experte présentée au CSA FS AC, indique dans sa conclusion « Les agents qui ont aménagé au sein de TODS travaillent dans des conditions globalement dégradées par rapport à leur précédent environnement de travail compte tenu de la densification des espaces de travail, de la saturation de certains espaces communs et des nuisances sonores générées par la qualité de l’insonorisation des locaux. »

La DNum ne bénéficiera pas d’un régime de faveur, au contraire, nous allons expérimenter la vie en batterie, comme des poulets, découvrant les défis des open-spaces. La DNum va devenir un laboratoire et les agents de simples cobayes. Les promesses de notre Secrétaire Générale concernant des postes identifiés avec de bonnes conditions de travail doivent être concrétisées.

NON à l’idée d’un « premier arrivé, premier servi », risquant de compromettre l’égalité entre les agents.

Nous sommes prêts à nous battre pour défendre le droit de chaque agent à des conditions de travail optimales. L’employeur doit prendre des mesures pour assurer la sécurité et protéger la santé mentale et physique de l’ensemble des travailleurs sur leurs postes de travail. Cette obligation devrait résonner auprès de notre administration, plutôt que de suivre une logique de :

« moins d’espaces tu occuperas, le plus loin de Paris tu seras, moins cher tu coûtera »

 

 


 

Imprimer cet article Télécharger cet article